Zombies zarbis

Zombies zarbis est une trilogie pour les lecteurs de 9-13 ans, co-écrite avec Marie Pavlenko, chez Flammarion.

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Le tome 1, Panique au cimetière, sort le 5 septembre 2018 !

Les illustrations intérieures et la couverture sont de Marc Lizano.

LES ZOMBIES DANS LES MÉDIAS

FRANCE INFOLes Enfants des livres, 9 septembre 2018, France Info, émission animée par Cécile Ribault-Caillol.

« Pour ceux qui n’ont pas même pas peur des histoires de cimetières, vous serez servis ! Vous allez adorer jouer aux osselets avec des morts vivants… Romain, un jeune écolier et Léocale, une jeune fille zombie, deviennent les meilleurs amis du monde dans Zombies Zarbis. Cette toute nouvelle série, pleine d’humour, a été imaginée par M. Pavlenko et C.Trébor« .

LE PETIT QUOTIDIEN, 22 septembre 2018, Des zombies prêts à tout, avec des avis des enfants.

LE JOURNAL DES ENFANTS D’ALSACE, Des zombies un peu zarbis , Jérôme Gil, « Un livre idéal pour se réconcilier avec ces monstres parfois incompris »

FranceNetInfo, Zombies zarbis, Céline Durindel,  « une nouvelle série surprenante et amusante« 

LE COURRIER DE L’OUEST, « l’histoire s’affirme d’emblée par son originalité (…). Les héros ne manquent pas d’humour. « 

LES PETITES SORCIÈRES, octobre 2018, « L’auteur est vraiment drôle, on ne s’ennuie pas, il y a toujorus une blague qu’elle soit du personnage ou du narrateur. C’est si bien écrit qu’on a l’impression d’être dans un dessin animé de zombies ! »

InterCDI, novembre 2019 :  « Les élèves de 6ème se délecteront de ces morts-vivants si drôles, tout en se faisant un petit peu peur »

BIBLIOTECA, numéro 4 – 2018, « Dans une fiction documentée, des corps zombiesques démembrés sur un rythme enlevé, voici le contenu appétissant de la nouvelle trilogie de Carole Trébor et Marie Pavlenko. L’écriture grinçante à quatre mains « pas décomposées» se lit la nuit, une lampe torche sous le menton »

JE LIS DES HISTOIRES VRAIES, novembre 2018, « Dans cette nouvelle saga
mortelle, tu vas rencontrer Léo, une enfant auparavant employée dans les mines du Nord, devenue mort-vivante. Alors que des bulldozers s’attaquent à son cimetière, elle organise la révolte parmi ses camarades I Cette rigolote histoire de monstres donne, l’air de rien, des petites infos historiques. Vivement la suite ! »

LES BLOGS EN PARLENT

Merci à la revue Page des libraires et à ses libraires.

Dans la sélection des bons romans d’octobre 2018 du SLPJ

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Notre idée d’écrire Zombies zarbis est née d’un certain penchant pour les mésaventures gores, éternelle source d’attraction/répulsion chez moi.
Quitte à rire et grimacer de dégoût, nous sommes-nous dits, autant écrire une histoire à partager avec d’autres adeptes de ce genre d’humour : à savoir, les lecteurs de 9-13 ans et les plus grands qui n’ont pas perdu le goût de la chair en décomposition et des os moisis.
Une fois l’idée du cimetière trouvée, restait à étaler des feuilles A4 sur une large table et à tirer le fil narratif à l’aide de stylos bille.
Cela nous a pris deux bons mois, la faute au chat de Marie qui avait tendance à s’endormir souvent sur nos papiers.

Pour vous donner une idée, le premier façonnage ressemble à ça :

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Nous avons tissé notre trame, entremêlé les morts et les vivants, les histoires du passé et celles du présent, les amitiés et les batailles, la magie et la réalité  d’un village du nord de la France.
On a ensuite travaillé plus précisément sur les déroulés de chaque tome, chapitre par chapitre – par skype.
Puis, nous avons rédigé chacune  notre tour un tome….

Petites anecdotes et coulisses d’écriture du tome 2….

Grâce aux zombies, et à Marie, je me suis lancée dans une narration à la 3ème personne au passé, pour la première fois.

Je ne m’y attendais pas mais cette écriture m’a demandé un gros travail.

Pour tout avouer, j’ai eu l’impression de réapprendre à écrire, de repartir de zéro.
Il a fallu que je m’approprie certains codes, que je comprenne comment ça marche.

Les assimilations au langage cinématographique m’ont aidée : l’écriture à la première personne, c’est pour moi comme filmer avec ma caméra épaule, en JRI. Il n’y a qu’un seul point de vue, celui du personnage qui raconte – celui de la cadreuse-journaliste.

Cette écriture ne nécessite pas de prendre de la hauteur, de recadrer les personnages régulièrement. Toute la cohérence et la construction du récit passent par le regard du narrateur à la première personne. Il suffit.

À la 3ème personne du passé, le plan large – qui situe les personnages dans leur décor – est indispensable. Ensuite, on peut zoomer sur certains groupes. Ou partir d’un détail et dézoomer. Il est possible de faire des travelling, mais après avoir présenté les uns et les autres. Et il est indispensable d’aérer avec des moments de descriptions, pour se promener d’un endroit à l’autre, écouter un personnage, puis l’autre.

La 3ème personne du passé amène aussi plus de liens avec le lecteur, jusqu’aux apostrophes directes : la comparaison avec le théâtre m’a aussi accompagnée. Dans le jargon, le comédien qui s’adresse au public en milieu d’une scène rompt  le 4ème mur.
Enfin, je me suis mise à inventer des comparaisons et des images plus poétiques, drôles, vivantes, pour incarner les lieux, mes personnages ou leurs actions.
Parce que je pouvais sortir de la voix unique de mon héros adolescent. Et donc, m’amuser différemment avec les mots.
Jusqu’à présent, le seul guide de mes choix formels était la la justesse des émotions ressenties par mon personnage à chaque moment, la légitimité de ses mots à lui/elle et le respect permanent de sa voix. La musicalité du texte provenait de mon besoin obsessionnel d’être juste, honnête à l’égard de mon personnage principal (à la 1ère personne). De ne pas trahir sa manière de parler et de penser.
Dans le tome 2 de Zombis zarbis, j’ai mis énormément de temps à trouver ma musique, parce que je racontais l’histoire, avec mes mots. Ça peut paraître bizarre. Mais être consciente de raconter, moi, une histoire à des futurs lecteurs, de choisir, moi, les mots, le style, le rythme, c’était très dur.
Je n’étais plus portée par la voix d’un personnage. S.O.S.
En gros, il fallait assumer ma voix, ne pas me cacher derrière celle de mon héros (ce que j’adore faire).
Et là, fluides glacials, alertes d’incendie et bouffées de sueur. Oui, tout ça en même temps.
En outre, il était quand même important de rester dans un style proche de celui que Marie avait spontanément utilisé dans le tome 1.
On ne pouvait pas imposer un changement brutal de style, en milieu de série, à nos lecteurs.
Super, j’aimais la manière dont Marie avait écrit le tome 1 (j’admire son travail en règle général).
Génial…
Help !
La barre était soudain très-très haute…
Mais entre doutes et remises en question, je m’y suis attelée, je me suis accrochée, je me suis battue, pas seulement contre le méchant promoteur et ses mercenaires, aussi contre les freins mentaux, les mots qui ne viennent pas, les phrases qui sonnent mal, les obstacles de mots, les blocages.
Ma première version était ignoble.
J’en ai discuté avec des confères/consoeurs, et finalement, je me suis réattaquée au manuscrit, comme un artisan peaufinerait son objet. Chapitre par chapitre, phrase par phrase,  mot par mot…
Et j’ai renvoyé à Marie cette nouvelle version.
Et…. Elle a aimé.
Soulagement, fierté, reconnaissance.
Le travail est la clé.