Avec mes amis Yves Grevet et Marie Pavlenko, nous relançons aujourd’hui la nouvelle formule de notre blog littéraire Hippopotaciturne.
Le nom de ce blog est le fruit du hasard qui réunit parfois des mots, piochés dans un dico.
Le contenu est un feuilleton bi-mensuel dont la narration s’élabore en même temps que le contexte s’invente sous forme d’un cadavre exquis donnant la parole à chacun d’entre nous, à tour de rôle.
Le monde qui s’esquisse sous nos yeux a des allures de mines poussiéreuses et bleues entourées de marécages dangereux où s’organise une résistance clandestine contre des Maîtres tortionnaires.
C’est une littérature de l’imaginaire, comme nous l’aimons ; comme nous aimons découvrir les inventions de nos co-auteurs à chaque épisode.
L’un d’entre nous s’amuse parfois à ouvrir pleins de portes narratives à la fin d’un épisode ; d’autres fois c’est plus tentant de laisser le héros dans un noir inquiétant ; et l’on sourit en se demandant ce que l’auteur d’après va imaginer, comment il va se dépatouiller de cette situation.
Et ce qu’il propose ne ressemble jamais à ce qui était envisagé.
Surprise donc, à chaque fois. Surprise sur laquelle rebondir, surprise qui nous oblige à peaufiner notre contexte, à préciser nos enjeux, à orienter la narration.
Et nous nous attachons, tous les trois, à nos héros communs. Leurs histoires se tissent, leurs tempéraments se dessinent au gré de leurs aventures.
Et notre épisode achevé, nous attendons impatiemment la suite que notre co-auteur va inventer.
Filan, Angus, Levine, Siar…
Bienvenus à vous, chers personnages !
Et merci à Yves Grevet et Marie Pavlenko, quelle joie de partager cette aventure littéraire avec ces deux merveilleux auteurs.
Carole